La réforme dite « Bâle IV », dont les dernières discussions se sont tenues en Suède les 14 et 15 juin dernier, vise en autres une harmonisation mondiale des méthodes de calcul du risque. Bien qu’encore au stade de discussions, les impacts de cette réforme sur les fonds propres réglementaires font débats.
Les règles proposées par le Comité de Bâle ont pour objet d’assurer la stabilité du système bancaire mondial, de garantir un contrôle efficace des banques et de promouvoir une coopération entre les superviseurs bancaires, notamment afin de garantir un suivi et un contrôle des risques bancaire. En l’espace de 30 ans, ce cadre règlementaire a évolué au gré du contexte économique et des crises rencontrées, néanmoins un pilier central de cette réglementation est resté identique : l’exigence en fonds propres. Ceux-ci permettent aux autorités de contrôle de déterminer si les banques détiennent des capitaux suffisants pour faire face aux pertes imprévues, garantissant ainsi une évaluation et une gestion de leurs risques.
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